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Dans mon accompagnement pour vous aider à surmonter vos difficultés et/ou évoluer sur votre chemin personnel, j’adopte une approche intégrative. Autrement formulée, ma démarche est à la fois globale, multi-référentielle et toujours personnalisée pour s’adapter aux objectifs, aux besoins, aux croyances et à la personnalité de chaque consultant. Chaque consultation est en conséquence un moment totalement unique et ouvert, loin de tout protocole, approche dogmatique, parcours conventionnel. Au service des stratégies créatives, ouvertes et structurées qui se développent au cours des entretiens, je me réserve le droit de choisir les outils thérapeutiques dynamiques et variés que je maîtrise (hypnose ericksonnienne, emdr, pnl, analyse transactionnelle, pleine conscience, act, tipi,…) et de les articuler entre eux dans un souci d’efficience.

La démarche est collaborative : au coeur du processus, il y a la construction d’un partenariat avec mon consultant afin que nous mettions nos efforts en commun pour comprendre, pour définir et atteindre son objectif. Elle est également interactive : même si l’écoute est centrale, j’invite et participe au dialogue et discussion et je n’hésite pas à exprimer mon point de vue, toujours sans jugement.

Sur un plan plus théorique, ma pratique fait, entre autres, la part belle à l’Approche Centrée sur la Personne (ACP),fondée par le psychologue américain Carl Rogers et dont les valeurs reposent sur une philosophie positive de l’être humain ainsi que sur des valeurs de respect, de non jugement et de confiance dans le potentiel des personnes et sur le strict respect d’une position d’égalité entre l’accompagnant et le consultant.

«N’aide pas ton prochain : aider son prochain, c’est le traiter comme un chien. Aide-le à s’aider !» F. Nietzsche

Elle repose également sur les stratégies et techniques de la thérapie brève systémique, un concept né au Mental Research Institute (M.R.I) de Palo Alto (dans la baie de San Francisco) sous l’égide notamment de Gregory Bateson, Paul Watzlavick et John Weakland. Au contraire d’autres approches exclusivement centrées sur les processus psychologiques, comme la psychanalyse ou les thérapies cognitivo-comportementales, elle envisage la personne dans son contexte relationnel, dans ses interactions avec son environnement. Son crédo, audacieux, est le suivant : «le problème, c’est la solution !». En effet, les chercheurs de Palo Alto ont fait le constat que les symptômes invalidants rencontrés chez les patients n’étaient que le résultat de leurs tentatives de solution mises en oeuvre pour se débarrasser de leur difficultés. Et que, faisant toujours plus de la même chose, d’une chose inefficace et dysfonctionnelle, non seulement ils ne parvenaient pas à sortir de leur problème, mais paradoxalement ils l’aggravaient (ex. les régimes pour la perte de poids, les crédits pour les problèmes d’argent,…). Ils ont formalisé que, le plus souvent, sortir d’un problème paradoxal passe par une solution paradoxale. Ce qui fait de cette thérapie, une approche rapide, pragmatique, davantage basée sur l’action dans le présent que sur l’analyse des causes passées.

Enfin et surtout, ma démarche prend en compte la dimension sacrée de l’existence, de l’être humain dans son parcours et, donc sans surprise, souscrit à la philosophie de C.G. Jung et à sa «psychologie des profondeurs». Pour rentrer pleinement dans ce processus d’individuation, ce parcours vers soi-même, il est important d’abandonner notre bon vieux matérialisme, de nous ouvrir aux rêves, à la poésie, à l’imaginaire, à l’irrationnel, à la spiritualité, bref à ces dimensions sensibles et subtiles, délaissées dans notre univers froid, mortifère qui envisage tout sur un mode comptable, en termes de saisies technico-scientifiques, de statistiques, d’évaluations et de valeurs économiques. Dans cette vision moderne, le symptôme, la souffrance deviennent les écarts à la norme, à l’uniformité, les démons qu’il faut chasser et éradiquer séance tenante. Oubliant que le Bien et le Mal forme l’unité, et pris d’une furor sanandi, une urgence à guérir, il faut vite traquer et éliminer le symptôme, en se privant là d’un accès privilégié à ce qui fait la profondeur, la singularité de l’humain. La plus grande erreur de l’homme occidental est d’être dans l’amnésie du sacré, de ne plus entendre l’enchantement du monde, d’avoir perdu l’enthousiasme, d’oublier qu’il y a theos (dieu) dans ce mot, comme on le retrouve dans les mots théâtre, thérapie, apothéose. Etre thérapeute pour moi, c’est donc aussi se rappeler que le therapôn grec (qui en est étymologiquement la source) est et reste le servant au rituel du divin. Le divin qui réside en chacun d’entre nous.